Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) dont la douzième édition se tient du 9 au 14 juillet 2011 à Strasbourg (France), sont un rassemblement annuel de passionnés de logiciels libres. Pendant six jours, de nombreuses conférences et discussions sur des sujets divers et variés sont prévues. Les Rencontres Mondiales se déplacent chaque année et en 2011 elles se déroulent à Strasbourg, dans l’Est de la France, où des représentants de Mageia viendront y présenter notre projet.
Mardi 12 juillet en fin de matinée, Anne animera la conférence « Forker et construire en 10 leçons ». Cette conférence du thème « Communautés » sera basée sur celle qu’elle avait faite au LinuxTag et présentera le projet dans son ensemble. Elle y parlera de ce que nous avons appris pendant la première année de Mageia, et elle partagera nos découvertes avec les membres de la communauté qui nous suivent.
Notre seconde présentation, « Dans les coulisses d’une distribution Linux » par Michael Scherer, dans l’après-midi, abordera l’administration système ; il parlera des travaux internes et des détails croustillants de l’infrastructure d’une distribution Linux. Michael va montrer un point de vue particulier des dessous du projet et parler de la voie par laquelle nous tentons de créer une équipe de volontaires claire et viable.
Ces deux conférences seront données en français.
Aucun évènement du Logiciel Libre ne serait réussi sans un village des associations ! L’attractivité des RMLL tient aussi à la grande variété des stands ; ils vont des différents systèmes libres et des logiciels tels que Debian, GNOME, etc., aux fournisseurs de services internet tels que FDN, en passant par les LUG régionaux ou autres – voir ici la liste complète.
Nous serons présents pour montrer Mageia à nos visiteurs – et pour en discuter avec les passants, utilisateurs de Mageia ou autres membres d’autres communautés. Quelques-uns parmi nous avons déjà été là sous d’autres noms les années précédentes, c’est pourquoi nous sommes bien préparés !
Puisque l’une de nos valeurs essentielles est la coopération avec d’autres projets, nous avons décidé de partager notre stand avec les ambassadeurs français de Fedora et les membres français de la communauté OpenSuse pour assurer ensemble l’aspect logistique. Cela permettra par exemple à chacun d’aller manger avec l’assurance que quelqu’un restera sur le stand, ou bien de n’employer qu’un véhicule plutôt que de dupliquer les efforts.
Nous serons sincèrement heureux de vous y retrouver. Les RMLL constituent une grande manifestation où chacun peut y trouver quelque chose qui l’intéresse, et nous apprécierons beaucoup si vous venez à nos présentations et passez faire un tour sur notre stand pour discuter avec les gens de Mageia.
Alors, rendez-vous aux RMLL !
Publié en anglais par misc.
Ping : Mageia aux RMLL. | ANDRE Ani et GNU/Linux
Un peu léger, la parution de cette information le 11 juillet et l’explication des moyens partagés…
En effet, je venais aux RMLL surtout dans l’idée de rencontrer les gens de Mageia.
Comme j’étais à Strasbourg dès le 10 et que (je sais, c’est incroyable, je n’avais pas de PC), je n’ai pas été informé de cette nouvelle.
Je n’ai donc pas eu cette information.
L’accueil ne savait où était les gens de Mageia.
Je suis passé plusieurs fois, j’ai vu les stands Fedora, Suse. Même pas une étiquette pour signaler Mageia. Pour les 2 conférences présentées dans cet article, le programme officiel des RMLL n’indiquait même pas qu’il s’agissait de Mageia, sinon j’y serais précipité. D’autres conférences indiquaient clairement dans le titre la distribution concernée.
Bref, je suis très déçu de vous avoir loupé. Je trouve que vous avez été plus que légers sur la communication. Mais je suppose que vous avez eu d’autres urgences.
A la prochaine fois…
Le dimanche 10, il n’y avait pas de stand de distribution comme voulu par l’équipe d’organisation de Strasbourg, seulement des poles thématiques. Et nous n’avons pas de matériel ou de goodies, faute de volontaires pour en faire.
Sur le programme officiel des RMLLs, ma conférence était clairement marqué comme étant sur Mageia dans son résumé depuis avril/mai : http://2011.rmll.info/Dans-les-coulisses-d-une-distribution-Linux?lang=fr , et celle de Anne, rajouté au dernier moment pour combler un désistement inopiné, indique aussi la teneur :
http://2011.rmll.info/Forker-et-construire-en-10-lecons?lang=fr
En effet, aucun de nous n’a mis Mageia dans le titre. Je ne peux pas parler pour Anne, mais pour ma part, c’est parce que j’estime que ma présentation se voulait généraliste, prenant Mageia comme exemple. La distribution sous jacente n’avait pas d’importance particuliére, et j’estime qu’il faut savoir s’effacer pour toucher un public différent.
Quand à avoir d’autres urgences, je confirme en effet avoir eu un théme à co-gérer ( « communautés » ), ainsi qu’une autre conférence à faire ( ‘Jabber un réseau fédéré’ ). Et d’avoir eu une semaine des plus chargé avant. J’ai écrit la news à la derniére minute, mais ce n’est pas faute non plus d’avoir fait un appel à volontaire 2 mois avant.
Il faut aussi noter que MLO a sorti une news sur le sujet le 22 juin :
http://www.mageialinux-online.org/news/news-0-267+l-equipe-de-mageia-sera-presente-au-rmll-2011.php
bonjour,
http://blog.mageia.org/en/2011/07/08/mageia-at-lsm-2011/
En anglais publié 3 jours avant, le 8 . Et oui, l’anglais prime chez mageia.
A ce sujet nous cherchons des traducteurs pour l’équipe i18n, y compris des français. Welcome aboard 🙂
En tant que rédacteur original de la news, oui, je revendique d’avoir fait le travail en anglais, et exclusivement en anglais à dessein.
Tout d’abord, il y a un processus pour la publication, qui indique qu’on fait un article en anglais pour ensuite le traduire dans toutes les langues. C’est l’équipe qui se charge de la traduction qui va ensuite uniformiser le style, corriger les fautes, etc. Il est pas la pour faire joli, et on a choisi cette méthode pour mettre tout le monde à égalité.
La question s’est posé de fournir à l’avance aux traducteurs pour avoir des traductions avant publication, mais ça reviens au final à retarder la publication sans avoir d’impératif particulier. Ça ne fait pas arriver les nouvelles plus vite pour les francais, ça donne juste l’impression que ça n’arrive pas en retard.
Ensuite, si on commence à faire la communication en francais et en anglais en même temps ( voir en francais d’abord ), on va se retrouver avec le même souci que chez Mandriva, à savoir d’une part une communauté francaise qui s’endort sur ses lauriers au niveau traduction. Chez Mandriva, la traduction des logiciels avait fini par être le fait d’une unique personne de la communauté en partie à cause de ça. Cet article montre bien les soucis que cela pose de ne pas avoir à traduire les logiciels dans une langue :
http://www.sensehofstede.nl/localisation-for-the-usa-necessary-too
Et d’autre part, faire le travail de façon différente pour le francais poserais le souci de la perception par les autres communautés d’être moins importantes que la communauté francaise.
Donc moi, je continuerais à faire mes articles en anglais pour ces raisons. Si ça peut rappeler aux gens que la traduction francaise n’est pas un bien acquis et que ça les motive à s’investir, ça n’est que d’autant mieux.