Mageia aux Journées Linux de Chemnitz 2017

Comme chaque année au printemps, les Journées Linux de Chemnitz (Chemnitzer Linux Tage – CLT) reviennent et nous aurons le plaisir d’y présenter notre projet, notre communauté et notre excellente distribution. L’événement se tient les 11 et 12 mars à l’amphithéatre central de l’université technique de Chemnitz en Allemagne.

L’année dernière, nous avions eu des soucis lors de la préparation de l’événement et avions dû annuler notre stand, cependent certains d’entre nous avaient pu assurer une représentation réduite de la communauté. Nous sommes reconnaissants aux organisateurs de l’événement de nous renouveler leur confiance, nous serons présents cette année avec un stand officiel tout équipé !

Nous présenterons à la fois Mageia 5, qui fonctionne toujours très bien et que nous continuons de recommander, et un aperçu du développement actuel de Cauldron, la future Mageia 6. Nous mettrons à disposition des visiteurs des ordinateurs portables pour qu’ils puissent tester le système, ses nombreux environnements de bureau et logiciels. Nous serons aussi heureux d’aider à l’installation de Mageia pour les visiteurs intéressés, et aurons de jolies clés USB avec les systèmes Live pour KDE et GNOME, que nous distribuerons contre une petite contribution financière à Mageia. Pour finir, nous nous réjouissons de pouvoir discuter avec les visiteurs de la communauté, du projet et nous ne rechignerons pas à échanger sur les délais et difficultés du développement de Mageia 6.

N’hésitez pas à nous rejoindre à Chemnitz ! En plus de notre stand, vous y trouverez nombre d’autres projets intéressants présentant leur travail. Il y aura aussi de nombreuses conférences portant sur tout le spectre du monde du logiciel libre. Pour les enfants, il y aura aussi des activités spécifiques, et l’équipe d’organisation du CLT, toujours très bien préparée, a des informations pour vous concernant la restauration et le logement.

Nous nous réjouissons à l’idée de vous voir à Chemnitz et de vous recevoir à notre stand !

Traduction du billet Mageia at Chemnitz Linux Days 2017 publié sur le blog anglophone de Mageia par Marc Lattemann.

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Une réponse à Mageia aux Journées Linux de Chemnitz 2017

  1. Bressonlier dit :

    À propos des difficultés que vous rencontrez actuellement dans la mise au point de Mageia 6, les quelques réflexions suivantes pourraient vous être utiles pour les expliquer, les éviter à l’avenir ainsi qu’à beaucoup d’autres.

    D’abord une mise au point : j’ai quitté la vie active en 1998 et tout ce que je vais vous résumer très sommairement avait 2 ou 3 avant ans fait l’objet de trois (3) articles parus dans le journal économique « Les Échos » ainsi que d’un séminaire au niveau national.
    Ce n’est donc guère nouveau.
    Très sommairement :
    – On distingue deux sortes d’innovation : les innovations incrémentales et les innovations de rupture.
    – Quand on transfert une technologie, un principe de base : on ne transfère que des technologies matures que les anglo-saxons appellent « the proven technologies » (technologies éprouvées).

    Les innovations incrémentales sont celles où l’on améliore l’existant pas à pas, en s’appuyant en permanence sur des technologies matures que l’on « marie » entre elles.
    Quant à celles de rupture, ce sont celles où l’on cherche à franchir un pas technologique important : par exemple, dans la motorisation des voitures quand, pour les véhicules à traction, on est passé du moteur longitudinal au transversal (Peugeot en France avec la 204), dans l’aéronautique quand on a conçu le moteur turbopropulseur de l’A400 M comme une extension de moteurs certes du même type mais autrement moins puissants et en en confiant la réalisation de certaines parties, au nom du principe du retour, à des industriels qui ne disposaient pas des compétences idoines (pour ces derniers c’était plus que de l’innovation rupture, c’était apprendre une nouvelle technologie à partir de rien).
    Les exemples de ce type où l’on a pris « un bouillon » sont légion, parmi elles la centrale nucléaire Daya Bay en Chine où pour emporter le marché, on avait envoyé le prix Nobel Georges Charpak qui avait exposé aux chinois les futurs de l’industrie nucléaire… dont, bien évidemment, ses interlocuteurs ont voulu disposer immédiatement… ce qui a induit des retards considérables.

    Or dans le projet de Mageia 6, en sus d’innovations incrémentales dont il est clair que l’équipe de développeurs dispose de toutes les capacités idoines pour les intégrer mais -comme vous l’avez fort bien expliqué- vous avez voulu intégrer Plasma qui, par rapport à l’ultime KDE, présente des nouveautés notoires ainsi que des insuffisances rédhibitoires… que vous avez découvert.
    D’où, entre autre, les difficultés importantes que vous rencontrez.
    Par ailleurs, il est clair que vous êtes constamment l’objet de pressions innombrables pour sortir la distribution la plus « update » possible, pressions dues en très grandes partie au fait que la presse spécialisée, dès qu’une nouveauté lui est signalée, se fait un plaisir d’en faire ses choux gras et la considère comme au point… et ce d’autant plus qu’en informatique disposer des dernières nouveautés est -depuis ses débuts- une tendance chronique.

    Qu’il soit enfin clair -si j’en crois la lecture de la presse économique- que vous êtes très loin d’être les seuls à ne pas être au fait des méthodes modernes de développement.
    Ainsi, si je m’en réfère à ce que j’ai lu il y a environ deux (2) semaines, il a fallu qu’Airbus Industries embauche l’ancien patron du développement de Google pour qu’enfin on introduise les notions d’innovations incrémentale et de rupture… alors qu’avant on ne parlait que de programme.
    Il est vrai qu’en 1996, la seule formation sur la question était développée par un enseignant du MIT dont j’ai oublié le nom et la modeste équipe française qui cherchait à « vendre » cette approche était pourtant en quadrature avance sur ce qu’il enseignait.

    Donc, bravo pour ce que vous faites, les difficultés que vous rencontrez sont malheureusement très courantes et les méthodes de développement et d’industrialisation d’un produit ont encore beaucoup de progrès et de diffusion à faire au pays de Descartes !